Le Bassin versant

Le bassin de l’Hers-Mort s’étend sur 1 550 km². Il recoupe les plateaux peu élevés du Lauragais, région naturelle et historique qui est bordée au sud par le piémont pyrénéen, au nord par les contreforts du Massif Central et à l’Est par la Montagne Noire.

Le relief présente de larges collines dont les altitudes varient entre 200 et 400 mètres, entaillées par des vallons parfois très encaissés. Au sein de cet ensemble, la vallée de l’Hers-Mort en aval du Seuil de Naurouze, autrement appelée "sillon lauragais" se distingue par sa largeur (1 à 1,5 km).

Carte avec relief du bassin versant de l’Hers-Mort et du Girou
Relief du bassin versant de l’Hers-Mort et du Girou

Outre l’Hers-Mort (85 km) et le Girou (65 km), les principaux cours d’eau du bassin sont la Marcaissonne, la Saune, la Seillonne, la Sausse, la Vendinelle, le Gardijol et la Thésauque.

Les terrains molassiques imperméables favorisent la présence d’un réseau hydrographique dense et très développé. Les têtes de bassin et les petits affluents ont un écoulement intermittent en raison de la faiblesse des précipitations (650 à 720 mm / an) et de nappes alluviales peu importantes.

Les cours d’eau du bassin ont ainsi des débits très variables au pas de temps journalier et saisonnier.

  L’Hers-Mort à Toulouse (m³/s) Le Girou à Cépet (m³/s)
Débit moyen annuel 3,7 2,4
Débit mensuel quinquennal sec 0,31 0,02
Crue 5 ans 77 51
Crue 10 ans 161 72
Crue 100 ans 234 115

Région traditionnellement de polyculture et d’élevage, le Lauragais s’est spécialisé depuis une quarantaine d’années dans la culture des céréales et des oléagineux (tournesol, colza). Les paysages s’apparentent à ceux des plaines céréalières, avec de grandes parcelles qui s’étendent du haut des collines jusqu’au pied des versants.

Vallée de la Seillonne
Vallée de la Seillonne

La partie nord-ouest du territoire est marquée par le développement de l’agglomération toulousaine. Le bâti progresse le long des axes routiers ou sous forme de lotissements en bordure des bourgs existants. Cette zone où de nombreux espaces agricoles restent imbriqués est identifiée comme la « couronne verte » de l’agglomération, où l’enjeu est de conserver une activité agricole et des espaces de nature.